CoquelicotLe coquelicot de ta bouche
Effleure le grain de ma peau
Dès que son pétale le touche
Comme des mots
Comme des mots éclos de ta bouche
Colorant le grain de ma peau
Ce sont tes baisers qui font mouche
Rouge la peau
Jean-LouisVois-tu mon vieux Jean-Louis,
J'ai comme des langueurs.
C'est semblable à des cris,
Ca vient de l'intérieur.
Ca me déchire un peu,
Jusque dans les artères,
Comme ce vin trop vieux,
Qu't'aurais laissé ouvert.
Le soleil couleLe soleil coule sur le plateau.
La chair de poule me fait la peau.
Tout me chamboule, il fait si beau
Et le vent du souvenir vient nous lifter les maux.
Les gosses de ceux qu'en ont eu,
Courent, laissant derriиre eux leurs cris
Claquer contre le mur tout nu
Les parapluies perdusOn ne parlera plus
Des parapluies perdus
De ne pas oublier sur le trottoir mouillé
De nos sempiternelles
Idées inachevées
Tandis que l'eau ruisselle
Dans nos regards perdus
Ok, tu T'en Vas(OK, tu t'en vas
C'est triste, et euh... ça m'ennuie)
OK, tu t'en vas
C'est triste, et ça m'ennuie
Tu m'dis que j'glande rien et
C'est pour ça qu'tu t'fais la belle
OK, tu t'en vas
Prendre la routeQuand bien qu’ayant les yeux clos
On ne trouve pas le sommeil
Qu’on soit toujours en porte à faux
Au premier rayon du soleil
Quand nos vies ne regardent plus
Tout à fait le même horizon
Que soit trop étroite la rue
Et si petite la maison
ToiL'avenir n'a pas d'horizon
Si l'amour est fait de raison
Je ne sais pas pourquoi
J'ai tant besoin de toi
Je ne veux pas savoir
Je vivais une page blanche
Le vide éternel d'un dimanche
Avait tari mon cœur