- 10h17
Des coups d'éclats de verre plein la tête.
Faire le poing sur la table de la situation.
On se relevait à peine des dons de chair.
Apaisé le cerveau des pertes d'être.
- Altitude Zero
J’AI PERDU LE CIEL
MAIS IL PARAIT QU’IL N’A JAMAIS EXISTE
ALORS J’AI RIEN PERDU
REMARQUEZ J’AI RIEN GAGNE NON PLUS
A PART L’ILLUSION D’ETRE MORT
MORT SUR UNE PLAGE DESERTE OU LE VENT SOUFFLE FORT
OU LE VENT SOUFFLE DANS LE DOS
FACE A LA MER
- Finir A Paris
Premièrement
regarder bien en face
en suivant
se la jouer moins sauvage
comme des chiens
comme des hyènes
ils encerclent
ils attaquent
- je suis venu
Je voulais prendre les ???, les trajectoires impossibles, comme guidé par le vent,
à croire que l'on a 20 ans, à croire que l'on est jeunes,
à croire que l'on 20 ans, 20 ans et tout son sang. A croire que l'on a 20 ans.
Je voulais voir Barcelone, j'ai voulu voir, j'ai voulu voir,
J'ai voulu voir Barcelone, j'ai voulu voir les églises,
Pointées vers le ciel,
Les couleurs, c'est beau ce qu'il en reste.
Je voulais voulu voir, j'ai voulu voir Barcelone putain,
- Juste a peine
Я потерял небо,
Но, кажется, оно никогда и не существовало.
Так что я ничего не потерял…
Заметьте, я ничего и не приобрел,
Кроме ощущения, что я мертвец.
Мертвец, раскрывший свой набитый песком рот,
На пустынном берегу,
Где ветер дует сильно,
- L'eau qui dort
A T’ENTENDRE IL N’Y A JAMAIS EU PERSONNE EN TORT
ARRETES SOUS LES FEUX ENLASSES
EN CINQ ANS ON A JAMAIS BU A L’EAU QUI DORT
DES LAMPEES COMME DES FEUX AVALES
SE MEPRENDRE IL N’Y A JAMAIS EU PERSONNE EN TORT
ARRETES SOUS LES FEUX SE LACHER
EN CENT ANS ON A JAMAIS BU A L’EAU QUI DORT
DES LAMPEES COMME DES FEUX AVALES
- L'horizon
Vois-tu les fissures sur le monde.
Le mien.
Les grands ensembles tremblent bien.
Féconde.
Il aura fallu deux secondes.
- La soif
IL FAUT QUE SONNE LE GLAS
IL FAUT QUE STOPPE L’AUMONE
IL FAUT DE L’EAU
IL FAUT QUE SERVENT LES MOTS
IL FAUT QUE RIEN N’ENERVE
IL FAUT DE L’EAU
IL FAUT QUE PRESSE LE PAS
IL FAUT QUE L’OEIL SE DRESSE
- Laisse Moi Me Perdre
Mon cœur est pris
Mais tu t’y fais une place
Ton corps s’ennuie
Déjà tes yeux m’embrassent
Il y a une femme dans ma vie
J’lui ferais pas perdre la face
Je s’rai la femme dans ton lit
Celle qui laisse pas de trace
- le pharaon blanc
Tu ne bougeais pas
Attendant d'y aller
Tu ne savais pas
Qu'un jour, j'écrirais
Je ne bougeais pas, pourtant je courais
Attendant de trouver la voie
Tu ne savais trop ce qui arrivait
- Le sens du vent
Les verres étaient là, rougis du vin de la veille
On se réveillait saouls, comme d'un mauvais rêve
On refusait de voir les traces du délit
On retournait pour voir qui dormait dans son lit
L'odeur du tabac froid masquait le sel de mes larmes
Je restait dans mon lit, comme quand j'avais sept ans
L'odeur de ton parfum me faisait rendre les armes
- Ma Violence
Je ne pensais pas
Avoir besoin
D'autre que moi
Pour me faire du mal
Comme un grand
Je dessinais
L'enfer
À ma fenêtre
- Mourir
mourir
en faire juste une étape
comme un désir
ancien de fuir les larmes
en finir
pour le bien de quelqu'un
courir
- On seme
Je pourrais comme d'autres vomir des états d'âme,
Cracher le fiel des anges.
Je pourrais comme ta colère éclater sur des portes closes,
Faire tomber les murs.
AD VITAM ETERNAM
Tu pourrais comme d'autres rester en la demeure, d'obscurs faiseurs de sorts,
- Si tu savais comme
A FORCE DE VOIR SOUVENT
LES MEMES SIGNES LES MEMES SONS
A FORCE D’AVOIR LES MEMES REPONSES ETRANGEMENT
AQUATIQUE UN ESPRIT SE BALANCE
IMMOBILE SI JEUNE ET TELLEMENT VIEUX
A FORCE DE CROIRE TOUT LE TEMPS
LES MEMES FILMS LES MEMES CONS
A FORCE DE SOULEVR D’HUMAINES FAIBLESSES