A Joinville Le PontJ'suis un p'tit gars plombier zingueur
J'fais des s'mains de quarant'huit heur's
Et j'attends qu'les dimanch's s'amèn'nt
Pour sortir ma jolie Maimain'
(pour sortir ma grande Germain')
Ou bien un' autr' ça r'vient au mêm'
Mais moi j'préfèr' quand mêm' Maimain'
A qui qu'un jour fougueux j'ai dit
CarolineVoilà huit’s qui sonnent
C’est dimanch’ mon coco
Déjà l’soleil rayonne
A travers les rideaux
J’ai touché ma quinzaine
Si tu le veux tantôt
Nous irons à Vincennes
Dîner au bord de l’eau
Chanson anglaiseDo you speak English ?
Yes Mad’moi-sell’!
Vous parlez Anglais ?
Yes Mad’moisell’ !… (Pensez-vous !…listen ! listen to me !…écoutez !)
Roosbeef, beefteack, five-o’clock, pin-up girl, Gentleman , zoronono, kalipéto.
Good morning !
Mad’moisell’ !
Douce, Si DouceDouce, si douce est la vie.
Douce, plus douce est ma mie.
Savais-tu ? savais-tu ?
Savais-tu que la nuit ?
Des petites étoiles
Dansent auprès des nids?
Savais-tu ? savais-tu ?
Que de leurs étincelles
Il A Suffit D'un Hasard Ell’habitait au près d’une plage
D’où lo’on entend le murmur’ des flots
Ce n’était pas un très grand village
Car c’était plutôt un p’tit hameau
Mais pour gagner sa vie en pêchant
Quand on vend dix huit sous un hareng
C’est dur et c’est pourquoi cette enfant
Dégoûtée d’hareng prit un amant
Je fais ce que tu veuxJ'aime la plage au soleil
Toi la montagne en hiver
Alors, bonheur sans pareil
On va devant la télévision prendre l'air
Je fais ce que tu veux, moi!
Tu fais ce que je veux, toi!
Car on sait ce que l'on veut, nous:
La ballade irlandaiseUn oranger sur le sol irlandais
On ne le verra jamais
Un jour de neige embaumé de lilas
Jamais on ne le verra
Qu'est ce que ça peut faire?
Qu'est ce que ça peut faire?
Tu dors auprès de moi près de la rivière
Où notre chaumière
La dondon dodueDans tout Paris ce n'est qu'un cri
C'est la dondon dodue la dondon dodue
La dondon dodue
Pourquoi tous les gens disent:
C'est la dondon dodue
La dondon, la dodue, la dondon dodue!
J'peux pas l'dire ça m'fait rire
La ParisienneElle a des chemises de satin
Porte Saint-Denis, porte Champerret, porte Saint-Martin
Des robes décolletées jusqu'ici
Porte d'Arcueil, porte de Vanves, porte d'Issy
Et puis des dessous originaux
Porte d'Asnières, porte Dorée, porte Maillot
Avec partout de la dentelle
Porte d'Ivry, porte de Pantin, porte-jarretelle
La plumeJe vais vous chanter une rumba et je vais vous la danser ; parce que je n'ai pas l'air comme ça, moi, je suis souple vous savez. Quand je suis déshabillé, tout ça (montrant ses pectoraux) c'est plein !... C'est dodu !... On voit le muscle. D'ailleurs moi... avant je faisais des poses plastiques, j'ai pris trois ans de leçon avec Serge Nifar. Vous le connaissez Serge Nifar ? Hein !... Bon ! Quand vous le verrez, vous lui demanderez : « Est-ce que vous connaissez le danseur Bourvil ? » Ben, il vous dira « Oui ! » Vous voyez bien que je ne vous mens pas !.... C'est une preuve ça !... Puis avec, Serge Nifar vous voyez les poses plastiques ! Vous regardez, hein ?... (Faire quelques poses comiques.) Des poses plastiques, j'en connais beaucoup !... Pensez, j'en faisais mon métier ! Alors ! Puis Serge Nifar, c'est un type qui voyait clair ! Il avait bien vu que j'avais des facilités, alors il m'avait dit : « On vous poussera un peu et vous me remplacerez à l'Opéra ! » Alors je l'ai doublé à l'Opéra pendant trois ans, mais je n'ai pas eu de chance parce qu'il n'a jamais été malade ! Alors !... Sans ça, je l'aurais fait, vous savez !... D'ailleurs Serge Nifar me l'avait dit ; il m'avait dit : « Votre souplesse vous le permettrait ». Alors !... Pensez bien si j'étais content, moi. Après ça j'ai eu un contrat au Grand Casino de Paris, mais là c'était pas la même chose... du tout !... Mais ce qu'il y a, il fallait être souple ! Ah oui !... D'ailleurs, le directeur me l'avait dit, sans savoir à qui « qui » causait, il m'avait dit : « I’ faut être souple » Alors moi, vous pensez bien que là-dessus je craignais rien ! Hein ! Dites !... Vous me connaissez, hein ?... Dites !… Pas besoin de certificat, moi !... J'ai fait mes preuves !... Pensez bien, moi qui avais pris des leçons avec Serge Nifar, vous devez bien penser que je rigolais. Enfin, c'est ce qui prouve qu'on ne sait pas toujours à qui « qu'on » cause.
Le fait est qu'il fallait être souple parce que j'étais engagé pour faire l'oiseau rare ; j'étais nu, pas nu, nu, mais un petit nu, puis on m'avait mis une plume dans le... comme gouvernail, et je partais comme ça : vous regardez, hein ?... (Quelques pas en danseuse.)
Il fallait que je sois léger, aérien, alors j'étais dans mon élément. Puis nous voilà au premier jour du contrat et, comme je ne suis pas bien habitué au music-hall - c'est surtout le classique, n'est-ce pas, il s'est passé une histoire bête... vraiment bête, parce que au moment de m'habiller je me suis trompé ! C'est bête, hein !... Au lieu de me mettre la plume comme gouvernail, je me la suis mise dans les cheveux, c'est bête, hein !... C'est d'autant plus bête que vous devez bien penser que c'était pas la première fois que je voyais un oiseau !... Hein !... Enfin !... Je me suis mis à danser comme ça, mais le directeur qui était dans les coulisses s’en est aperçu, alors il m'a crié : « La plume !... La plume !... » et moi, comble de malheur, je ne comprenais pas, c'est bête, hein !... Vraiment je n'étais pas « subtil » ce jour-là ; même à un moment j'ai cru qu'il voulait que je chante : alors, comme je connais tous mes classiques, je me suis mis à chanter « Comme la plume au vent...» (Rigolletto). J'ai continué jusqu'au bout comme ça, mais en arrivant dans les coulisses vous parlez d'une comédie !... Le directeur était en colère !... Vous parlez !... Mais quand même j'ai ri, parce qu'il est tellement grossier et vulgaire que, franchement, j'ai ri... vous savez... parce qu'il s'est approché tout près de moi et, tout grossier comme il est, il m'a dit : « C'est pas la plume au vent que je veux !... C'est la plume au c... »
La polka du colonelMon garçon – Oui, mon colonel
Quand on a votre âge il faut du courage
Mon garçon – Oui, mon colonel
Faut pas rester l'arme à la bretelle
Mon garçon – Oui, mon colonel
Quand on a votre âge on aime le carnage
Mon garçon – Oui, mon colonel
La Rumba Du PinceauOn m’a dit qu’c’était Millet
Qui avait peint l’Angelus,
Je l’connais moi, l’Angelus,
Quand j’étais p’tit je l’sonnais.
Quand à moi, la peintur’
Je n’la mets pas sur les Angelus,
Je la mets sur les murs,
C’est normal, c’est ce qui s’fait le plus,
La tactique du gendarmeUn gendarme doit avoir de très bons pieds,
Mais c'est pas tout
Mais c'est pas tout.
Il lui faut aussi de la sagacité
Mais c'est pas tout
Mais c'est pas tout.
Car ce qu'il doit avoir et surtout
C'est d'la tactique
Le Poisson RougeDans une loterie à la fête foraine
De joyeux fêtards risquaient des enjeux
Mais un p'tit gamin de six ans à peine
Suivait la roulette d'un air anxieux
Soudain le patron, d'une voix farouche
Dit: "Le numéro 5 a gagné le gros lot"
Un joli bocal et un poisson rouge
Choisissez Monsieur sur le rayon d'en haut
Les AbeillesL´essaim se gonfle et s´abandonne
A la caresse du printemps
Et, dans la ruche, tourbillonnent,
Prêtes à prendre leur élan,
Bzz, bzz, bzz,
Bzz, bzz, bzz... les abeilles!
Les enfants fan fanAllons les enfants, silence: on va chanter
Une chanson en chœur alors
Vous y êtes? Ecoutez:
"Quand on demande aux petit's
Enfants Fan, Fan, Fan, fan
S'ils sont venus par la cheminée Né, Né, Né
Né ils vous répondent: "C'est évident"
Dent, Dent, Dent, dent
Les printemps d'aujourd'huiDans les bagnoles aujourd'hui, c'est la femme qui conduit
L'monsieur roule des yeux d'veau pendant qu'elle pilote son auto
Il a l'air très embêté, assis à ses côtés
Et quand elle serre les freins, il serre autre chose sans entrain
Il lui faut du courage lorsqu'elle prend ses virages
Quand moi, j'en vois une belle au coin d'un bois
Qui fonce sur moi vivement, je n'me fâche pas, mais galamment
Je lui fais, "Pouet-pouet", elle me fait, "Pouet-pouet"
Ma p'tite chansonRefrain:}
Qu'est ce qu'elle a,
Mais qu'est ce qu'elle a donc
Ma p'tite chanson ?
Qu'est ce qu'elle n'a,
Mais qu'est ce qu'elle n'a plus
Ma p'tite chanson
Qui ne te plaît plus ?
Mam'zelle BigoudiMam'zelle Bi, mam'zelle Bi, mam'zelle Bigoudi
C'est la jolie coiffeuse de la rue Paradis
Mam'zelle Bi, mam'zelle Bi, mam'zelle Bigoudi
A la mine rieuse d'une vraie môme de Paris
Elle est toujours charmante
Avec toutes ses clientes
Et c'est sans doute pourquoi
On A Vecu Pour CaVoilà, c'est terminé tout le monde est parti
Notre fille est mariée elle est partie aussi
Tu crois qu' nos invités
Ont tous été contents?
Avec ce qu'ils ont bu
Ce serait pas étonnant!
Pom, pom, pomPom, pom, pom, pommier rose et pommier blanc
Pom, pom, pom, pomme d'amour et pomme d'adam
Pom, pom, pom, pomme si douce pour les amants
Qui font durer le printemps, 365 jours par an
Pom, pom, pom, pomme d'escalier pour monter
Pom, pom, pom, au septième ciel étoilé
Calin-calinette, calin-calinette
Un regard fripon, et toujours nous s'rons
Salade de fruitTa mère t'a donné comme prénom
Salade de fruits, ah! Quel joli nom
Au nom de tes ancêtres hawaïens
Il faut reconnaître que tu le portes bien
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Un jour ou l'autre il faudra bien
Salade de FruitsTa mère t'a donnée comme prénom
Salade de fruits, ah! quel joli nom
Au nom de tes ancêtres hawaïens
Il faut reconnaître que tu le portes bien
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Secoue tes miettesCe fut par un brûmeux matin
Qu'il arriva sur cette terre
Pendant qu'sa mère coupait du pain
Au dessus de la grande soupière
Des mies d'pains tombèrent dans ses yeux
Au moment de l'évènement
Aussi ses parents très anxieux
Lui murmurèrent en le voyant