- 24 semaines
J'irais bien passer une semaine
Dans la poussière de San Francisco
Réaliser qu'elle est ma veine
D'avoir craqué sur ta peau
J'irais bien m'consoler quand même
Sur l'île de l'Eldorado
Décoiffer tous mes p'tits problèmes
- A cause de vous
Vous, que j'ai blessé
Rhabillé tant aimé
Que j'ai construit, puis détruit
Comme toute ma vie
Anatole, je vous aime dans mon ennui
Oh, nous, souvent cachés
Enfermés dans la nuit
- Amor de papel
Llévame contigo...
No! No me dejes aquí
Sin ti, ya lo sabes,
no puedo vivir
Sin ti... Sin ti...
¿Qué voy hacer si tú te vas?
Quiero que me lleves contigo
- Anna
L'étrange message des étoiles
S'endort dans le cœur des vagues
Et cet homme un peu seul
Te berce dans ses voyages
Il n'a laissé que du hasard
Insupportable mirage
Et tous ces mots sincères
- Au bout du chemin
J'l'ai vu passer ce matin
Il m'a dit: "Je prends le train"
C'est un adieu ou bien rien
Ça va dépendre du destin
Il a salué de sa main
Le hasard qu'il a en tête
Comme un courage incertain
Mais que jamais l'on regrette
- Au nom des rois
Ne pleure pas, quel est ce drame ?
Viens contre moi, que j'essuie ces grosses larmes.
Un p'tit bout d'femme qui se rebelle
C'est un message S.O.S. de tendresse.
Ne pleure pas, ma p'tite douceur
Tu sais que ta maman veut ton bonheur
Et je connais de grandes histoires
- Au secours
Loin
Le printemps s'en va
N'oublie pas
Que j'ai si peur du froid
Comme des hirondelles
J'improvise
Que j'ai besoin d'ailes
- Aurore
Le dernier octobre
Je t'ai écrit une lettre
Je te la renvoie encore
Peut-être, s'était-elle égarée
Au mois d'octobre
Un printemps à la fenêtre
Elle est Aurore
Un prénom que tu aimais
- Autant que toi
J'l'ai rencontré dans un motel
Au pied d'l'Arizona
Un type pas clair, un peu cruel
Un autre toi sans moi
Je n'dormais pas, c'est la chaleur
Qui me rongeait les os
J'ai découvert dans la lueur
La rudesse de sa peau
- Bulles
Parlez-moi de ces trucs
Car lui ne m'en parlait pas
Ces frissons qui moussent
Et que je ne connais pas
J'en devine leur insolence
Entre vos doigts
Ces histoires sont fragiles
- Carolyne
Hors des croisades
C'est pour Carolyne
Que je pose mon arme
Blessé d'espoir
J’roule dans la poussière
Mais je n’pense qu'à tes lèvres
Oh Carolyne, oh Carolyne
- Ces hommes
Ils ont pris nos larmes pour la liberté
Volé toutes nos âmes pour se réchauffer.
Ils ont bâti, au coeur d'une grande cité
L'histoire des femmes et de l'éternité.
Ils sont des rois sourds, toujours affamés
De gloire et d'amour sous un ciel fané.
Quand leur légende devient notre odyssée
Nue dans un temple, je me baigne dans l'ivresse de leurs
- Comme avant
Toutes les histoires d'amour nous font du mal
On oublie vite leur dénouement fatal
Toutes les histoires d'amour se font la malle
C'est pas normal
Toutes les histoires d'amour nous font frémir
Elles ont appris souvent à nous mentir
Toutes les histoires d'amour ont des souv'nirs
- Comme dans les B.D.
Déshabille-moi
Tu sais comment faire
Tu sais comment me plaire
Utilise-moi
Moi si fragile
Toi si facile
Improvise-moi
Baisse-moi l'envie
- Contre toi
J'ai détruit le brouillard
J'pointais pas le hasard
Mon p'tit cœur dormait mal
"Faut qu'il m'aime"
Amour joué volé
Souffrir pour déguster
Nous deux l'éternité
Comme dans les rêves
- Dites-lui
Oh, dites-lui que je l'aime
Que ma vie sans lui s'rait l'enfer
Oh, dites-lui que j'l'appelle
De toutes mes forces, de toutes mes lèvres
Toutes mes impulsions si soudaines
Cette impertinence solitaire
Qu'il les comprenne
- Dors bien Margot
Le sable chaud
Sous les bateaux
Dans ces pays imaginaires
Soleil de plomb
À l'horizon
Des pirates se jettent à la mer
Dans l'océan
- Elle
Dis, tu viens d'avoir 20 ans
Qu'as-tu fait de ce temps
À regarder les heures
À écouter le vent?
Qu'as-tu fait de ta mère
Et de ses ambitions?
Tu fais peur à ton père
Il n'sait pas dire "pardon"
- En rouge et noir
Si l'on m'avait conseillée
J'aurais commis moins d'erreurs
J'aurais su me rassurer
Toutes les fois que j'ai eu peur
Je me serais blottie au chaud à l'abri d'un vent trop fier
Et j'aurais soigné ma peau, blessée par les froids d'hivers
J'aurais mis de la couleur sur mes joues et sur mes lèvres
Je serais devenue jolie
- Fais-moi de la peine
(J'ai égaré les poèmes)
(Où tu disais que tu m'aimes)
Oh oh, dis-moi que tu m'aimes
Que tu m' f'ras de la peine
Oh, dis-moi que tu m'aimes
(Si tu m'écris que tu m'aimes)
Oh oh, dis-moi que tu m'aimes
- Flash
Je, n'osais vous parler, oh oh
Je, vous ai photographié,
Tous vos regards,
Je les ai classés dans le noir,
Sensation discrète
Entre vous et...
Je, photos insensées, oh oh
- Foule sentimentale
Oh la la la vie en rose,
Le rose qu’on nous propose,
D’avoir des quantites d’ choses
Qui donnent envie d’autre chose.
Aie, on nous fait croire
Que le bonheur c’est d’avoir
D’en avoir plein nos armoires,
Derisions de nous derisoires car…
- Ideali
e n'ai pas eu le temps de faire le tour de sa terre,
Avec lui s'est échappée même la lumière,
Inconsciemment je l'appelle du bout de mes lèvres,
Comme un enfant recherche la force de son père.
Dire que pour lui j'étais devenue infaillible,
Mon idéal, lui toute ma raison de vivre ;
Ideali, tu m'as trahie.
Le temps a voulu rire de moi de ma fièvre,
- J'accuse
C'est une puissance invisible
Le choc des mots n'existe pas
Lorsque la force joue la violence et l'égoïsme
Lorsque rien n'est plus fort que ta voix
C'est l'insolence qui prend le rythme
Ma liberté sous leurs doigts
Sur des colonnes on me résume
- Je
Je
Me rêve infidèle
Perfidement belle
Entre ciel et toi
Je
La main sur l'échelle
Les yeux d'hirondelle
Me tournant d'émoi
- Je Vous Aime Ainsi
J'écris ma vie
A l'encre de mes souvenirs
Je les retrouve dans un sourire
C'est si fragile
Je vous aime ainsi
Comme des amis
- Johnny Johnny
la nuit ouvre ses fenêtres
sur la planète déserte
s'écrasant sur une cigarette, joue sur l'onde muette
et l'homme s'enferme sans attitude
compte à rebours sa solitude
barreau rouillés
a cause d'elle
- Johnny, Johnny
La nuit ouvre ses fenêtres,
Sur la planète déserte,
S'écrase dans une cigarette,
Joue sur l'onde muette.
Et l'homme s'enferme sans attitude,
Compte à rebours sa solitude;
"Barreaux rouillés à cause d'elle,
- L'Amour du mal
Toutes ces laves
Sur des rochers noirs
C'est la terre qui gronde
De désespoir
Toutes ces vagues
Pleurent dans le brouillard
Le crépuscule de toute une vie
- L'enfant
Une photo trouée par des plombs, une image, celle de notre monde.
C'est l'histoire d'un rêve troublant
Un message, l'histoire d'un enfant
Qui marche seul dans les villes en flammes
Sans nom sans âme, épuisé de larmes.
C'est l'histoire profonde et réelle
- La geisha
Comme un vieux fleuve abandonné
Que l'indifférence a séché
Son histoire n'est plus qu'un roseau fané
Qui se meurt
Elle lui avait juré dévotion
Aveugle et fière sans objection
Idolâtrant cet homme plus fort que la raison
Qui s'endort
- La Jupe
Joël, t'as tout cassé
Mais qu'est ce qui t'a pris dans la tête?
Arrête cette télé
Arrête de brouter de l'herbe
Joël, retire cette jupe
Joël, t'as tout cassé
Pourquoi t'as déchirè tes livres?
- La lune
Être ce poème
Sans début, sans fin
Sans rimes et même sans un refrain
Être cette photo
Jaunie au coin du jour
Effacée de ses alentours
Être la lune
- La nuit sans les dieux
La nuit garde ses secrets
En épiant les miens
Les dieux nous laissent souvent tomber
En se disant: "Tout va bien"
La nuit je guette la tristesse
En serrant les mains
Les dieux ne voudront plus sécher
- La Terre
Et si la Terre
Voulait nous dire
Combien de fois
Elle se sent triste
Combien de fois
On brûle ses terres
Pour le plaisir
Pour des chimères
- Laisse faire plus facile
J'ai pas le temps
De m'raconter des histoires
Pas le temps...
C'est émouvant
De voir comme on peut y croire
Trop souvent
Un sentiment
- Les autres filles
Quel est son crime? Drôle de princesse!
Combien de fois a-t-elle rêvé d'être Chimène?
Son importance s'en va sans rien dire
Tant d'espoir c'est immense elle décline ses désirs
Comme les autres filles
Elle veut que l'amour la respire
Les autres filles
- Les bras en croix
Y'a pas d'vérité
Au fond de toutes nos lois
Y'a pas d'vérité
Sans la pitié
Y'a pas d'indulgence
Si tu n'respectes pas
Y'a qu'un lourd silence
Qui brûle ta voix
- Les parisiennes
J'adore Paris
Paris, Paris
Paris folie
Paris jolie
Les Parisiennes sont divines
Lorsqu'elles s'éveillent
Lorsque Paris les promène
- Les yeux androgynes
Oublie le temps qui passe
S'il ne revient pas
C'est qu'il y a des jours qui lassent
Et des lunes qui restent là
Oublie toutes ces impasses
Qui n'évitent pas
Tous ces maux vieux de guerre lasse
- Lisa
Matin silence déjà s'éveille
Jaloux timide se pose sur elle
Statue dentelle sur un ciel mou
Poupée humaine qui s'en fout
Lisa s'enfuit de ses rêves
Se retrouve et puis s'oublie
De ses lèvres se dégage un sourire
- Loin d'ici
Elle a grandi
Loin de cités
Là où la mer
N'écoute jamais ses pensées,
Glisse incertaine,
Vague infidèle,
Ne te moque pas d'elle.
- Lola
C'est plus la peine t'es plus la même.
Le temps coupable a tout gâché.
Explications qui se déchaînent, vouloir encore te protéger,
Tes seize ans bourdonnent dans tes veines, tu voudrais tout réinventer.
C'est plus la peine t'es plus la même, tu n'as plus l'âge de tes poupées.
Les mêmes photos reviennent sans cesse et je m'accroche à ce passé.
Un cœur brûlant qui se redresse et tu m'éloignes pour te sauver.
- Made in France
Je n'ai pas dormi
Veillé des heures
Je crains l'ennui
C'est pour ça qu'il me fait peur
Patiente et sourde
J'attends son éveil
Un peu perdue
- Maudit
À petit feu
Je te vois et je te soupçonne
À petit feu
Tu te plains et tu me raisonnes
À petit feu
Je te prends mais je t'abandonne
À petit feu
Je n'veux plus personne
- Mille fois encore
T'en vas pas, ce n'est pas l'heure
Non, n'accuse pas tes erreurs
T'en vas pas trop vite
Donne moi encore un motif
T'en vas pas, oh, j'ai si peur
De cette étrange, de cette étrange pâleur
T'en vas pas trop vite
- Moins magique
Dis-moi combien tu me détestes
Avec des mots, avec des gestes
Quelle lassitude de tes excès
Tes opinions sont un succès
Apprivoisez cette arrogance
[2x:]
C'est pas d'l'amour dont je te parle
- Mourir d'ennui
Dans un salon bleu satiné
D'abandon elle se traîne,
Vêtue de soieries électriques
Qui la rendent si belle,
Fumant ses pensées enivrées
D'un parfum exotique,
Mais Brahms sans la voir en mono
Se défoule hystérique.
- Oh Mama
Routes qui s'égarent
Ne m'ont portée nulle part
Je lui avais fait confiance
Il était ma puissance
Oh pourquoi
Dis Mama t'as le cœur gros
Oh pourquoi
- On the web
Tell me who you are
Tell me
Tell me who you are
On the website
On the website
Oh, come on babe
You know I feel you, feel you by my side
- Petits pas
Avec l'intention assassine
Je reviens vers toi
Une plaisance que je décline
Un parfait sans toi
Au rebours de mon existence
De tout un sujet
Je déplore cette résistance
À celle que j'étais
- Plus jamais
J'n'ai pas compris le sens des lettres
Que tu m'as expédié sans être
J'n'ai pas compris que tu regrettes
J'ai tout flanqué dans ma mémoire
Pour toute explication, plus tard
Le temps s'est perdu sans savoir
Je n'ai plus envie de m'endormir
- Pour toi, j'ai tort
C'est sans doute pour toi
Que j'ai fait tout ça
Tu ne me vois pas
C'est sans doute pour ça
Que j'ai fait tout ça
Pour qui pourtant pourquoi
Comment passablement
- Que faire
Un mardi dans une s'maine
Le cœur navré comme un vœu
Sans la moindre ritournelle
Je lui ferai mes adieux
Si toute fin en vaut sa peine
Étrangère à ses aveux
Je m'inventerai mondaine
Sur la route de ses yeux
- Regarde ailleurs
C'est pas d'l'amour entre mes jambes
C'qui s'y murmure est confidence
Si ça t'dérange regarde ailleurs
À chacun sa vie, ses erreurs
Je n'comprends pas ce qui te gêne
Le ton d'ma voix ou bien ma gaine
Si ça t'dérange regarde ailleurs
- Reste
Si tu m'aimais, un peu plus fort
Nos mains serrées face à l'aurore
Si tu m'aimais comme un vieux roi
Fiévreux du temps, que je te dois
Si tu m'aimais, tout en couleur
Avec tes yeux pour unique frayeur
Si tu m'aimais sans un pourtant
- S'envoler jusqu'au bout
Tout doucement, elle ondule si fragile,
Timidement l'envie se déshabille
Inconsciemment son espoir me respire, encore.
Impertinent, ce frisson qui s'infiltre,
Passionnément, un soupçon qui s'éclipse,
Sans contrôle elle me frôle et sa peau me console.
- Seuls
Le jour se lève sur les rues de Castille
La vie détend ses rayons endormis
Les bohémiens déploieront leurs guenilles
Pour raconter des histoires à venir
Et dans leurs dires un homme va mourir
Elle n'entend pas ce que le peuple chante
- Si fou si west
Sur des chemins ferrés
J'ai vu des coyotes parfumés
J'ai guetté la lumière
Un peu désordonnée, vulgaire
Sur des machines à sous
Dans des saloons truqués d'partout
J'ai flingué la galère
- Si long trop court
Si tu savais ce que j'ai fait
Si tu voyais mes imparfaits
Le temps paraît si long
Le temps paraît trop court
Les regards se confondent
Dans cet absurde
Si tu savais
- T'as tort
J'ai frappé fort dans la lumière
Pour qu'elle illumine mes prières
J'me suis battue pour être fière
Mes lèvres ont baisé cette terre
J'ai bouleversé mes torts
La raideur de mes remords
Et si tu m'aimes encore
- Un cafard
Ce poison sur mes lèvres
Que tu viens de poser
Qui me tue, qui me brûle
Qui m'inflige un jamais
Bien sûr
Ce poison sur les lèvres
Cette vive imposture
- Un peu de
Comment ça va depuis le temps
Que je te vois tout hésitant
Allume-toi la dernière cigarette
Viens t'allonger ici avant que tout n's'arrête
Un peu de moi dans le sublime
Cet essentiel qui redevient comme une routine
Un peu de toi avec en prime
- Viens
Des mots susurrés tout bas,
Tremblant au son de ta voix.
Je cache encore le désir
Dans mes longs soupirs.
Un parfum mêlé d'amour
S'évade de ton corps trop lourd,
Perdu dans ce va-et-vient,
Perdu entre tes reins.
- Vivre libres
Quand la nuit soulève
Ses longs bras noirs
Les femmes se renferment
Sans histoire
Quand le chant du crépuscule
Se maquille de solitude
J'ai comme un flou qui renverse
- Y'a des bons...
Y'en a qui prient tout bas
Qui n'ont connu que des guerres, des soldats
Y'a plus qu'des ruines, des flammes
Et des enfants qu'on dresse avec des armes
Y'a tous ces noirs qu'on bat
Qui meurent sans liberté, sans droit ni loi
C'est le pouvoir des "rois"