Bonjour, tristesseBonjour tristesse,
Comment m'as-tu trouvée?
J'avais pris soin, pourtant, de ne me révéler jamais au grand jour de tes armes.
J'avais installé une alarme.
C'était l'arme de mon âme contre le vacarme de mes larmes.
Des armes et désormais, désertée par mes idéaux.
...ces fleurs de peau.
Je vagabonde dans mes songes endeuillés,
ElleElle
La fille providentielle
Apparue sur le quai Un matin de juillet
Mes yeux la dévisagent
Elle dans mon paysage
Ça tourne autour de moi
Je ne sais même pas dire pourquoi
Je dois aller vers elle L’évidence m’appelle
Laisse-moi t'aimerÇa commence un peu au hasard dans une soirée qui s'éternise
Minuit passé, il fait tout noir, les gens s'ambiancent et j'reste assise
Ça descend toutes les bouteilles, on me propose encore un verre
Je suis à l'eau depuis la veille, je préfère aller prendre l'air
Et quand soudain je l'aperçois
C'est le même refrain que la dernière fois
Il me regarde intensément, je fuis ses yeux qui me dévorent
Puis il s'approche doucement et moi je laisse aller mon corps
Mes mots tes levres doucesMes mots tes lèvres douces
Mes bas, tes ébats sages
Mes yeux tes mains sauvages
Mes doigts tes beaux rivages
Mes mots tes lèvres douces
Mes hanches et tes caresses
Mes cris tes maladresses
Mes regards tes promesses
ORNICARMais je sais pas trop par
Où commencer ce qui
Est un peu délicat
Donc j’ai fait un dessin
Or je n’ai ni les bases
Ni vraiment le talent
Car tout le monde s’en carre
Mais quand on perd le goût
RuptureUne porte qui claque,
Un, deux, trois verres de cognac
tombent en vrac c'est l'attaque et puis elle craque.
Limbes, solitude, lassitude, se dénude une prélude inquiétude interlude d'une jeune fille prude.
C'est juste une fin un peu banale,
le final, terminal histoire sentimentale qui fait son carnaval
Puis vient la renaissance, imprudence on s'en balance, c'est la démence.