Aime MoiElle avait les yeux noirs
Et des airs de victoire
Ses pieds ne touchaient plus au sol
On aurait dit qu'elle était folle
Elle me criait sans s'arrêter
Et moi qui ne l'entendais pas
Elle était là, seule dans la foule
De paix, d'amour, elle était soûle
Coule MoiCoule-moi
Tombe la nuit sur mes paupières
Mais en moi le soleil luit
Je te revois tout comme hier
Dans la pénombre et dans la nuit...
Caresse-moi de ton corps
Mets en moi tous tes efforts
ElleLa pénombre effaçait les plis
Qu'elle maquillait si savamment
Sa beauté d'antan avait fui
Laissant seule son âme d'enfant
Elle avait peur de ces idées
Qui disaient qu'elle avait vécu
Elle avait beaucoup espéré
Qu'un jour en elle on aurait cru
Emporte - MoiAmène-moi où tu voudras
Dans ton pays ou dans le mien
Ne m'enlève surtout pas mes liens
Je ne veux pas avoir le choix
Je meurs de ne pouvoir mourir
J'ai toujours mon pain quotidien
Il tombe presque dans mes mains
Je pleure ceux qui ne peuvent se nourrir
En Amour Avec ToiJ'ai allumé un poste de télévision
Je t'ai vue en couleur, en trois dimensions
Mes amis me disent que je perds la raison
Si je suis encore en amour avec toi
C'est que c'est plus fort que moi
J'ai besoin de toi
Quand t'es pas là j'te vois dans mes visions
Pourtant, pour moi t'es pas qu'une illusion
HierIvre de toi
À la candeur infinie du jour
Nos draps froissés transpirent l'amour
Et sans regrets
S'envolent mes secrets
Et tu déchires ma peau
Hier. Oh... Hier...
Encore on a réinventé l'amour
Jamais ToutJe plie [2x] comme un roseau
Mais jamais, non jamais
Tu n'auras ma peau
Je pleure [2x] c'est là mon charme
Mais jamais, non jamais
Tu n'auras mes larmes
Regarde-moi dans les yeux, oui car je reflète je suis ton miroir
T'as beau regarder plus loin plus creux
Je Crie DemainLa lune a perdu de son éclat
Témoin des maux de ses enfants
Le ciel ne nous reconnaît pas
C'est dans tes bras que fondent mes tourments
Même s'il fait noir, ici tout est blanc
Le vent souffle, mais n'efface pas
Le cri, les larmes de nos angoisses
Je T'aurais Tant Aime'eSur ton visage d'ébène une larme et des pleurs
Défilent comme un ruisseau silencieux et j'ai peur
De ces boules de cristal qui roulent sur ta peau
Où je revois ta vie, la mienne sans dire un mot
Elles ne sont pas d'aujourd'hui et surtout pas d'hier
Les peines qui t'affligent ne sont pas éphémères
Comme les sources du Nil l'origine lointaine
De ces gouttes de prière pourtant vaines
ParisParis est une grande ville
Mon frère ne vous y perdez pas
Il y a de ces jolies filles
Aux corps brunis, perles d'Antilles
Elles vous feront marcher au pas
Pas valsé ou pas cadencé
Pas des ghettos pas des Harlem
Du monde entier mais surtout pas