A la chaleur des missilesOn a beau dire on a beau faire,
Le vieux monde vas s’écrouler,
Que ce soit des siècles ou des années,
Le vieux monde va s’écrouler.
L’histoire va se répéter,
Y’a qu’à voir dans le passé.
Rira bien qui rira le dernier!!
On va chanter et on va rire,
BabelLe soleil sur l’ivoire de la tour
Se reflète dans les yeux du jour
La lune sur le tour de l’ivoire
Se découpe sur le fil du rasoir
En sommeil nous voyons notre futur
Le rêve se détoure plus ou moins pur
En éveil nous suivons du regard les vautours
Bande passanteOn n'a plus vingt ans, ni même trente assurément,
Une gigantesque course comme une glissade sur le flanc.
Evitons de sourire devant nos âges grandissants.
Nous que la vie surnomme les guerriers flamboyants,
Génétiques, frénétiques, dans ce monde fracassant,
Avides d'aventures au gré des rencontres et des gens,
Retournons-nous ensemble et savourons le temps de temps en temps.
Be Bope LulaKamino repart tranquille
La vie est un long fleuve au Brésil
Une tête chercheuse missile
D’or et d’argile
Thiago regarde son insigne
Une tête de mort sinistre
Be bope Lula pense-t-il
CavalieroJ'achète le monde et vous donne la faim
Je vide les comptes, encaisse les gains
Faillite féconde dans le creux de mes mains
Jusqu'ici tout va bien
Un rodéo, je monte et je flambe
En plein galop, ça m'a rendu malade
Envie de haut, en vue de descendre
Daydreamers20 years ago, we came around
On the musical chessboard
On a day like any other
We woke up in a jungle of melodies,
Without any idea of that secret spirit
Bullshit!
20 years, we’re looking over our shoulders,
DuelJ'ai la raison qui se rebelle
Au fond du crâne vit un alien
En tête a tête avec soi-même
En équilibre sur une chaîne
Suis-je une copie ou un brouillon ?
Est-ce-l'ange ou le démon ?
Quand on flirte avec les extrêmes
Je suis l'hommeJe suis l'homme aux milles visages
Je suis l'homme enfant du chaos et des sages
Je suis l'homme peu importe ma voix
Je suis l'homme
Je suis l'homme de toutes les images
Je suis l'homme enfant du réel, des mirages
Je suis l'homme x2
L'ArcheNous aussi un jour avons pu y accéder
Sa réputation, ses atouts nous avaient guidés
Ensemble, dans la bonne humeur on a travaillé
Et je vois le temps qui passe devant moi
Seulement à l’arche Noé a tiré sa révérence
Le temps et la mort ne s’embarrassent pas avec la chance
Un début, une fin, une date, à chacun sa distance
Le nordQu'en feras-tu si je perds le nord ?
Perdu en somme, abandonné a tort
Taper aux portes, demander les réponses
Chercher encore et se donner à fond
Souffler tes mots sur le bord de l'asphalte
Suis-tu mon ombre avant qu'elle ne se glace ?
Changer les plombs pour retrouver la trame
De ton idéal isolé dans l'espace
Le pantinJe suis un pantin, articulé de fils sans fin
Ma danse est étrange, manipulée de poings en poings
Mon apparence est unique, moi l’homme accessoire
Armé pour vivre et sourire, devant ce rideau noir
Oh mon dieu de mains en mains, de fils en fils
Les gens se marrent et s’égarent avec des yeux glucides
Je suis un pantin, je déambule toujours plus loin
Le petit managerCet oiseau-là, faut l'avoir à l'il, y a du danger
Toujours smart, attaché-case, le contrat, et puis le chéquier
Il arrive, sans soucis, sourire en coin, toujours décontracté
Les phrases sans queue ni tête sont les jargons du métier
Voici l'histoire du petit manager
Un poil dans la main, le sourire accrocheur
Voilà pourquoi c'est le meilleur
Les indignesRegarde le monde, la Terre qui penche, le sens-tu ?
La résistance n’est qu’espérance, l’entends-tu ?
Viens mon frère et brisons le silence
De concert nous ferons mieux tous ensemble
Le cri des indignés, le cri de l’indigné
Pas d’ailleurs, pas de fuite
Nous tairons les sources de nos origines
Les nains de jardinC'etait un soir
Au clair de lune
Ouvrant la porte
En joie, tout gai
Trois secondes apres
Deux hommes en noir
Avaient piqué
Mes nains de jardin
Peur de rienLorsque le soleil fût tombé que les astres pointèrent leur nez
L’agitation avait cessé, il n’hésita plus à se montrer
C’était un vieil homme céciteux considéré comme simplet
Seulement toute chose il savait béni qu’il était des cieux
Cet ermite vivait caché à l’abri du temps des regrets
Dans une grotte au sol ensablé muni d’une palette pour meubler
Prends le bon chemin
Si Tu MensSi tu mens, regarde vers l'avant
les uns se lassent et s'attirent en aimants
Se prendre des claques, faire circuler le sang
Les masques éclatent, qui casse paye hélas
Si tu mens calme ta fièvre
la corde se tend,
A trop confondre astres ou désastre
Sweet GuerillaDes baraquements insalubres à l'odeur hécatombe
Te voilà enfant des rues, le feu dans les yeux
La confiance immature dans les rois de ton monde
Et le vide futur dans les blancs de tes cieux
Sur des chemins minés et sous une pluie de bombes
Au son des balles qui rugissent, ta vie se consume
De la mère au canon, du fusil à la tombe
Train de nuitEt plus rien ne m'arrête
De l'aube jusqu'à l'aurore
Trajet à très grande ivresse
Mes nuits sont plus belles que vos jours
A bord du midnight express
Couper l'espace, fendre l'air
Un voyage pour trouble-fête.
(instrumental)...