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C'est un jardinier qui boite
Qui boite et qui boit
C'est un jardinier qui boite
Qui boite, qui boite et qui boit
Certains disent que s'il boite
S'il boite, c'est parce qu'il boit
Mais quoi qu'il en soit, toutes les fois qu'on l'voit
On le voit qui boit, on le voit qui boite

Pour aller à la préfecture
Prends la route numéro trois
Tu suis la file des voitures
Et tu t'en vas tout droit tout droit

C'est un billard, c'est une piste
Pas un arbre pas une fleur
Comme c'est beau comme c'est triste

Dans un vieux couvent de Béguine
Y'avait jadis un sacristain
Dont la nièce s'appelait Dine
Et dont le fis s'appelait Din
Tous les jours après les mâtines
Ils se cachaient dans le jardin
Din gardait les dindons de Dine
Qui gardait les dindons de Din

Je ne suis pas un vieux savant en calcul ma pauvre dame
Je confonds encore bien souvent les litres et les kilogrammes
J’écris caresse avec deux « r », bonsoir avec un « ç »
J’ai dit le Nord, j’ai plus aucun père
Et j’ai fait rougir ma famille
Pauvre enfant, que savez-vous donc
Mais rien du tout, à mais si, pardon
Je sais chanter quand je m’éveille

Venez, venez, soyez aimable
Venez bridger à notre table
Le bridge est un jeu calme et merveilleux
Le bridge est adorable
Comment, vous n'êtes pas très forte ?
Ça ne fait rien du tout, qu'importe !
Si vous gaffez, nous fermerons les yeux

Lorsque je m’éveille, il fait déjà grand jour
Je vois le soleil qui danse dans la cour
Je m'étire un peu, j'ouvre les yeux et puis
Je me dis : Tant mieux, quel beau temps aujourd'hui !
J'habite au premier
Chaque matin, sur mon palier
Le garçon laitier
Dépose un panier

Le temps qu’une hirondelle
Passe sur la maison
J’ai perdu la cervelle
Sans rime ni raison
J'ai vu dans ses prunelles
La plus douce oraison
Le temps qu’une hirondelle
Passe sur la maison

"Elle est bonne ?
-Ah, ah oui oui oui oui, oui !
-C'est froid.
-Qu'on est bien avec les pieds dans l'eau."

Près du petit bois s’étend un étang
Un petit étang et des plus tentant
Le soleil étant éclatant

En m'en allant à Bergame,
L'autre jour, vendre mes œufs,
J'ai rencontré trois gendarmes
Un tout jeune et deux grands vieux.
En m'apercevant les lâches
Ils m'ont barré le chemin
Le petit frisa ses moustaches
Et m'a prise par les mains.

À l'école, quand j’étais p’tit
J'étais constamment puni
Un beau jour je me suis dit :
"Ça n'va plus ainsi
Il faut que ça finisse
J'épouse l’institutrice
Et quand on s'ra marié
Je serai toujours le premier"

On s'était assis sur l'herbe tendre
Je t'ai regardée, tu n'as rien dit
Pourtant, tu as bien dû me comprendre
Je n'ai pas bougé, mais j'ai rougi

Presque oui, presque tout
Nos yeux fous l'ont promis
Quelle douceur infinie !

Il y a des jeunes filles de deux mètres de haut
Ce n'est pas du tout ce qu'il vous faut
Les championnes trop musclées
Et les fières Amazones
Je vous les abandonne

Tout p'tit, tout p'tit, tout petit
Une femme c'est bien plus gentil

"Veuillez agréer cher monsieur,
L'assurance de nos sentiments respectueux...
-Minouche, Minouche écoute-moi...
-Non non non non, laisse-moi travailler, toi tu n'est pas raisonnable..."

Un p'tit nez mutin (j'n'en ai qu'un)
Des yeux malicieux (j'en ai deux)
Des dents éclatantes (j'en ai trente)