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Peut-on vouer une confiance absolue en quelqu'un qui ne sait parler que de soi
Et aveuglé par ses beaux discours, ses gestes ne feront bientôt plus de détours
Acheter le silence de la violence
Oublier les premiers baisers, ne se souvenir que des derniers
T'as pas le droit de partir, mais qu' ça à faire pour t'en sortir
Arrêter de masquer, l'oppression de ces sinistres

D'un lourd et ?pais filet noir, recouvrant ce qui l'est d?j?,
Croyant rejeter au loin les ?vidences,
Un apparat ne cache rien, il r?v?le simplement.

Un col blanc et immacul?, cintrant un cou d?licat,
Miasmes rugueux et volatiles,
Tout un corps semble se mouvoir

Des ruines / Ruins

France:

On devrait peut-être encore se questionner
sur la manière qu'on a de procéder
car quand ce monde s'effondrera
sur ce tas de ruines quelles voies on choisira?

Sur un sol couvert de cendres
je parcours des rues désertes
où seule la rumeur persiste
et dans ce flot informe de mots,
seuls les plus volatiles me parviennent
les seuls que réellement je comprenne,
c'est à ce moment là que je su, que je serai seul.

Voilà que s'érodent les amitiés,
les convictions, les volontés.
Ces massifs que l'on croyait inaltérables
sont eux aussi bien vulnérables

Ils sont la proie du temps
le temps qui use les êtres,
le temps qui porte la peur

Du coin de la rue je guète
ces hommes anxieux en quête...

Je suis du regard ces hommes en quête
de lieux où leurs enfants déjà souillés
pourront croître entre des murs épais

Du coin de la rue je guète

Désormais plus rien n'a d'importance
Désormais tout ça n'a plus de sens
Le vide s'est insinué dans ces corps usés
Il a laissé filer les visions d'avenir
qu'à tort on avait laissé germer
forts de croire en ces chemins tracés.

Mais le vide est comme un fantôme venu me hanter

Peut-on vouer une confiance absolue en quelqu'un qui ne sait parler que de soi
Et aveuglé par ses beaux discours, ses gestes ne feront bientôt plus de détours
Acheter le silence de la violence
Oublier les premiers baisers, ne se souvenir que des derniers
T'as pas le droit de partir, mais qu' ça à faire pour t'en sortir
Arrêter de masquer, l'oppression de ces sinistres

(The hypocrisy of feelings)

On aurait certainement dû s'enfuir
loin d'ici avant de devenir
des hommes sans visage
les mains en sang se perdre avant
de revêtir le masque blanc
des hommes sans visage.

On aura beau désensorceler

On aurait certainement dû s'enfuir
loin d'ici avant de devenir
des hommes sans visage
les mains en sang se perdre avant
de revêtir le masque blanc
des hommes sans visage.

On aura beau désensorceler

ENG
With an heavy and thick black net, covering what is already there,
Thinking of strongly rejecting the evidences,
A pomp does not hide anything, it simply reveals.

A white and pristine collar, around a delicate neck,
Rough and volatile miasmas,

Forcé dès l'enfance par la soif refoulée
Tu n'as que pour seul souhait d'être le premier
Aveuglé par la jalousie envers les autres
Ecrasé par l'envie, à qui la faute?
Speedé par le temps que tu crois maitriser
La gloire t'as dopé pour que tu sois le premier
Mais profites en bien car tu sera le premier à en crever
Moi le premier

De l’ombre viendra la peur
qu’une main à l’emprise froide
trace un sillon sur mon cœur
et draine avec elle l’espoir d'une vie enfin apaisée,
l'espoir en mes rêves à peine effleurés.

Face à l'avenir obscur
je me tourne vers le présent,

Vois-tu la flamme lentement faiblir dans le vide de nos vies?
Sens-tu la peur figer nos corps et nos esprits à l'orée de nos vies?
qu'on a bien pris soin de barricader
pour se bercer d'illusion et ne voir
que les ostentations délivrées d'un clic… à l'envi…
et par peur d'avoir à se confronter à la réalité
par peur d'avoir à souffrir de la vérité

De vagues regards se croisent sans jamais se toucher;
et dans le flot des mots, d’un matériau si léger,
la solitude est perceptible.

Nos chemins trop épais ont recouverts
les dernières chances de voir germer
les situations que l'on aurait pu vivre.

La brume a envahi la plaine aux couleurs fauves
elle a recouvert les lacs immobiles et sombres.
C'est désormais, le gris qui domine.
C'est désormais, la mort qui se dessine.

Je sens dans ce souffle froid venant du Nord, la mort…
Je sens la mort dans cette épaisse brume que rien ne saurait arrêter;
pas même les flammes automnales,

Everything goes fast
No time to think
When our feet get stucked
Everything goes fast
hey! what's the way?
It seems to be trailed, but we won't but we won't...
We sink and we choke under their decisions
That's enough That's enough

Au loin la terre disparaît
avec elle les détails d'un relief aiguisé,
et d'un passé qui bientôt s'estompera
pour donner naissance à un autre que moi

Au-dessus de l'océan les images d'une vie viennent à moi...

Se perdre pour supporter les liens dont on voudrait parfois se défaire