Serge Reggiani все тексты (слова) песен, переводы, видео, клипы

Ce soir mon amour je ne t'aime plus
Tu es plus loin que la distance qui nous sépare
Et d'autant plus absente que tu n'es nulle part
Plus étrangère que la première venue

Ce soir mon amour je ne te cherche plus
Parmi mes souvenirs au fond de ma mémoire
Je ne t'attends plus sur le quai d'aucune gare

стихи Жака Превера

Cet amour
Si violant
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour

Les fleurs sauvages
Les océans du monde
Les îles blondes
M'avaient toujours tenté

Finis les grands voyages
Finis les ciels oranges
Tous les frissons étranges

Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné

Et puis...
Et j'allais dire déjà
L'enfance se fait lointaine
Comme un pays d'où l'on s'en va
Je ne vois plus qu'à peine
Le rivage
Mon amour, mon amour

Je suis venu, calme orphelin,
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes.
Ils ne m'ont pas trouvé malin...

À vingt ans, un trouble nouveau
Sous le nom d'amoureuse flamme
M'a fait trouver belles les femmes

Il suffirait de presque rien
Peut-être dix années de moins
Pour que je te dise “Je t’aime”
Que je te prenne par la main
Pour t’emmener à Saint-Germain
T’offrir un autre café-crème

Mais pourquoi faire du cinéma

Я бы тебя любил даже с другим лицом,
Я бы тебя любил даже в мужском виде, даже в форме,
Я бы тебя любил даже с горбом на спине,
Даже в виде гарпии, даже с клыками,
Я бы тебя любил, все равно где и все равно как
Я бы тебя любил, даже если бы вдруг могло быть по-другому

Я бы тебя любил даже без обаяния, даже без улыбки,

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles

S. Lebel - P. Sarde

Je t'ai trouvé dans le sable
T'étais au bout du rouleau
J'allais quand même pas, l'arabe
Passer sans te donner d'eau
T'es bien le premier arabe
A qui j'ai donné de l'eau

V'là trois millions d'années que j'dormais dans la tourbe
Quand un méchant coup d'pioche me trancha net le col
Et me fit effectuer une gracieuse courbe
A la fin de laquelle je plongeai dans l'formol
D'abord on a voulu m'consolider la face
On se mit à m'brosser mâchoire et temporal
Suivit un shampooing au bichromat' de potasse
Puis on noua un' faveur autour d'mon pariétal

Les genoux couronnés de patins à roulette,
Quelques sous chapardés et comptés en cachette,
On guettait la pendule pendant l'histoire de France,
Vous dites: ''L'âge cancre'', disons plutôt l'enfance.

Puis l'on va, comme un pape revenant de voyages
Retrouver le bonhomme qui n'a bientôt plus d'âge
Qu'on appelle le Pépé, du Jardin du Luco,

Ce soir, je bois !
Tu peux toujours éteindre la lampe
Et ta main blanche glissant sur la rampe
Monter jusqu'à ta chambre
Pour y chercher ton sommeil noir...
Moi, je reste en bas ce soir
Et je bois !
Oui, j'ai promis !

Nous habitions en face d'elle
Dans le Quartier Saint-Louis
Elle habitait je me rappelle
Aux environs de minuit

Moi, mes cousins
On la regardait en silence
A travers les jalousies

Le petit garçon

Ce soir mon petit garçon
Mon enfant, mon amour
Ce soir, il pleut sur la maison
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On reste tous les deux

Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps...
Combien?

Ce qui me plaît dans ce duo
C'est que tu fais la voix du haut
C'est toi qui sais, c'est toi qui dis
C'est toi qui penses et moi je suis
Mais les grands soirs lorsque tu pleures
Quand tu as peur dans ta chaloupe
C'est moi qui parle pendant des heures
Nous sommes en somme un vieux couple

Et si c'était une nuit
Comme on ne connu pas depuis,
Depuis cent mille nuits.
Le nuit de fer, le nuit de sang,
Une nuit, un chien hurle.
Regarde bien, gens, de d'enfer, regarde le.
De son manteau de bronze vers le lion,
Le lion tremble.

Ma fille, mon enfant
Je vois venir le temps
Où tu vas me quitter
Pour changer de saison
Pour changer de maison
Pour changer d'habitude
J'y pense chaque soir
En guettant du regard

Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'as aidé
A larguer les amarres
Pour aller n'importe où
Pour aller jusqu'au bout

Si tu me payes un verre, je ne te demanderai pas
Où tu vas, d'où tu viens, si tu sors de cabane
Si ta femme est jolie ou si tu n'en as pas
Si tu traînes tout seul avec un coeur en panne
Je ne te dirai rien, je te contemplerai
Nous dirons quelques mots en prenant nos distances
Nous viderons nos verres et je repartirai
Avec un peu de toi pour meubler mon silence

VENISE N'EST PAS EN ITALIE
Paroles: Claude Lemesle

T'as pas de quoi prendre l'avion ni même un train
Tu ne pourrais pas lui offrir un aller Melun
Mais tu l'emmènes
Puisque tu l'aimes
Sur des océans dont les marins