- Bouquet final
C’est un monde où la loi ne peut rien
Où la morale ne circule plus ;
Royaume peuplé de bons et de vauriens
D’êtres qui ne respirent plus
Cette société souterraine, silencieuse d’apparence,
Se fait discrète
Lieu des plus folles jouissances,
- Compote de temps
Le temps compoté
Le temps qu’on portait
Le temps qui comptait
Le temps qu’on pressait
Le temps qu’on posait
Le temps cohobé
Le temps qu’on ôtait
- Digi-maquis
Bien rangés dans tes Documents
On aime quand tu passes un moment
Clique deux fois avant d’entrer
Bienvenue dans ton monde du passé
On s’fait discret, on se compresse
T’es la seule qui connais l’adresse
Les maquisards de ton avant
- Droits d'odeur
Tu es partie sans rien laisser
Tout était si bien emballé
Je fus soudainement adoubé
En mon château de Vacuité
Plongé dans ma Mélancovie
Sans aucune odeur ajoutée
Je ne veux pas quitter le lit
- Langueur de soie
Dans la lenteur du soir
J'me mets à languir de toi
De ta peau, de ta voix
De ton dos et tes draps
J'dévale en bas de moi
Direction le boulevard
Qui mène à nos ébats
- Mine de rien
Je suis le nègre du nègre
Le mercenaire de la gribouille
Tantôt sucré, tantôt vinaigre
Le couteau suisse de ta tambouille
Bonnie & Clyde du papier
Mon corps ancré à tes délires
Irréprochable loyauté
- Pra Onde A Gente Deve Ir
Olha o que você fez em mim não dá pra acreditar mas aconteceu
A gente tem que se aceitar assim vai ser pior dizer
Que pode ser que as coisas mudem
Nem tudo precisa vai dar certo
Eu nunca apostei no “para sempre”
Era bom te ter por perto, mas eu lembro que em algum momento a gente se soltou
- Primavera
Arrume agora as malas, nós vamos partir.
Pra onde é que ainda não sei.
Mas isso não importa, não é?
Eu na verdade não faço questão de saber...
Eu só quero sumir,
Quero desaparecer com você dessa cidade...
- Prix du rab
J’avais cessé de faire la queue
Renoncé à me remplir la panse
Décidé à me nourrir de peu
De quelques miettes de pain rance
Quand au milieu de la cantine
Ta voix de Sirène, cria mon nom, en détresse
Ravissant mets irisé dans la vitrine
J’ai repris une assiette enchanteresse
- Tant qu'il neige
Dissimulés dans un album photo
Ma bouille et mes cheveux blonds
L’époque où je n’regardais qu’en haut
L’âge tendre de l’adulation.
Toute la famille réveillonnait
D’insatiables panses attablées
Vos soucis noyés dans nos yeux souriants
- Tragique opaline
Jeter l’ancre de mes mots et amarrer les peines à ma plume acerbe
Lorsque le bateau de ma vie, ivre de trop d’espérances déchues
Se heurte au rocher de l’ineffable, je tiens la barre et redresse l’horizon
Ne pas sombrer, jeter l’ancre sur le papier et maintenir le cap des possibles.
Le Chant des sirènes siffle et toujours me poursuit,
M’entraînant vers les profondeurs moirées de mon être
Je laisserai le vent me porter …
- vai embora
ah se eu soubesse como escapar das situações em que a
minha vida cruza os momentos da tua.
eu queria
esquecer mas isso é complicado e a todo instante eu
tropeço em ti.
já cansei de limpar as gavetas e arrumar os armários e
ainda assim encontro mais um pouco dos teus vestígios,